BIOGRAPHIE : DES VIES MULTIPLES

Ma jeunesse… ma genèse !

Autodidacte et passionné, j’ai toujours cherché à m’évader du quotidien en allant voir ce qui se cache derrière l’horizon conventionnel que l’on nous présente, tout en essayant à comprendre comment fonctionnait le monde et les choses qui nous entourent.

Dès la petite enfance il m’a semblé que la voie technologique était la meilleure et me permettrait d’atteindre les étoiles.

Ainsi, dès l’âge de 5 ou 6 ans, je me souviens avoir démonté mes jouets pour comprendre comment ils fonctionnaient.

Puis, naturellement, je me suis passionné pour l’électronique et j’ai ainsi construit mon premier récepteur radio vers l’âge de 10-11 ans, puis un robot rudimentaire !

Il faut dire qu’en cette fin des années 70 j’étais complètement fasciné par la science-fiction et baigné des univers visuels de Star Trek, Star Wars, Cosmos 1999, l’Age de Cristal (Logan’s Run), etc...

Vers l’âge de 13 - 14 ans, je réalisais déjà des petits montages électroniques, faisant mes propres circuits imprimés, soudures, etc. J’avais même construit un petit atelier d’électronique dans le garage de mes parents.

En parallèle, je me suis intéressé également à la mécanique en démontant puis remontant des moteurs de mobylettes, des carburateurs, etc…

RADIOCOMMUNICATION :

Vers 1981, c’est la radiocommunication qui est devenue une véritable passion, je parle de la « CB » du tout début des années 80.

Mais le but n’était pas de bavarder avec le routier qui passait sur l’autoroute d’à côté, mais bien d’avoir des contacts exotiques et lointains avec des gens situés de l’autre côté de la planète.

Pour ce faire, j’avais installé une antenne de 8 mètres de haut sur la maison de mes parents et j’utilisais de manière « pirate » la bordure de la bande des 28 Mhz en SSB (BLU), avec 12 W ou 100 W de puissance d’émission.

Ainsi équipé, je réalisais régulièrement des QSO (contacts radio) avec des opérateurs situés aux quatre coins de la terre : Brésil, Canada, États-Unis, île de la Réunion,... Pour moi qui n’avait alors que 14 - 15 ans, c’était une évasion et un frisson de liberté inouï.

Pour financer mon matériel, je spéculais sur l’achat et la revente de postes CB.
En effet, certains modèles 40/80/120 canaux AM, étaient devenus interdits en France (merci Mitterrand et ses 22 canaux FM !)…

Ainsi, j’ai réussi à revendre pour 800 francs mon poste CB 40 canaux AM alors que je l’avais eu pour Noël quelques mois auparavant et qui avait alors une valeur de seulement 400 francs !
Ensuite, je me suis rendu plusieurs fois au Luxembourg voisin, afin d’y racheter des postes CB « non homologué » et introuvables en France que je revendais « sur les ondes » avec une belle marge.

J’ai fait ainsi « la culbute » 4 ou 5 fois, et en quelques mois j’ai multiplié ma mise de départ par 8 pour atteindre plus de 3 500 francs !

radio émetteur récepteur Yaetsu FT-757GX - début 1985

En 1985, 3 ans après avoir arrêté la CB, j'ai refait une courte tentative dans l'univers de la radiocommunication avec...
un émetteur récepteur Yaetsu FT-757GX 100W toutes bandes, le "must" !

MICRO-INFORMATIQUE :

Mais en ce début des années 80, une autre révolution majeure était en train de poindre : la micro-informatique.

J’ai plongé tout de suite dans cet univers des tout premiers microordinateurs en m’achetant d’abord un Sinclair ZX 81 (en 1981 !)…
Puis, en 1982, j’ai revendu tout mon matériel de radiocommunication pour acquérir successivement : un commodore Vic 20, un Sharp PC-1500, … et enfin le Saint Graal : un Apple II.

Apple II europlus de Richard Soberka - début 1985

- Ma configuration début 1985 : un Apple II europlus 64 Ko -


Le but était pour moi de créer, j’ai ainsi réalisé mon premier petit jeu en 1982 Pour Sharp PC-1500, puis mon premier jeu vidéo commercial baptisé « Pleins Gaz » pour Apple II en 1986.

Vers 1985 - 1986, je me suis adonné également à une activité informatique plus « underground », moins créative, mais tout aussi passionnante : le piratage ou comment faire sauter les protections anti-copies des disquettes d’Apple II !
(ok, le « déplombage » c’était illégal… mais quel un défi intellectuel à chaque fois !)

MOTO TOUT TERRAIN :

En parallèle de ces activités techniques, au début des années 80, j’avais également une grande passion pour la moto tout terrain.

J’adorais cette sensation de liberté procurée au guidon de mes bécanes !

En tournant la poignée des gaz, je partais à l’aventure explorer les forêts de Lorraine où j’habitais alors.

D’une mobylette tout terrain en 1980...

Motobecane 51 Mobcross

...j’ai racheté d’occasion une « Gitane Testi Champion 50 » à vitesses fin 1981,...


Gitane Elf 50

...puis reconstruit de toutes pièces une Gitane Elf 50 motocross, avec un moteur « bricolé » qui « sortait » 13 cv à 13 000 tours ! (…et qui a serré / cassé bien souvent !!)

Ce n’est que vers l’âge de 19 ans, que j’ai fini par passer le permis moto toutes cylindrées, et me suis offert une Honda XL 200R neuve.

Mais le Nord de la France où j’avais déménagé ne m’offrait plus le relief ni les magnifiques forets de Lorraine, la passion n’était plus trop là. J’ai arrêté définitivement la moto au bout de deux ans.

PARTIR... :

Malgré les multiples activités et passions décrites, toute ma période d’adolescence a été baignée par une envie irrésistible de me « casser »… de partir, de m’évader du quotidien, d’aller voir ailleurs…
(a 14 ans et demi, j’ai même tenté une fugue de 300km en mobylette)

A 15-16 ans je n’avais qu’une obsession : traverser les grands espaces américains...
Il me faudra attendre le jour de mes 22 ans pour réaliser ce rêve et traverser les Etats-Unis en bus sur 9 000 km !

Enfin, pour mes 30 ans, je me suis offert le plus beau de mes voyages : un tour du monde.

Ainsi, jusqu’à l’aube de la cinquantaine, ma vie aura été ponctuée de quelques 80 voyages à travers la planète.

Malheureusement, ces derniers temps des soucis de santé difficiles à définir (douleurs, fatigue, fibromyalgie) ne me permettent plus de partir comme avant.

Les études ?

J’étais autodidacte et j’ai appris seul tout ce qui me passionnait afin de devenir le meilleur, tout en rejetant avec mépris tout ce qui ne m’intéressait pas !

Autant dire que l’école n’était pas faite pour moi, mais j’ai quand même fait 2 années d’études d’électronique à l’ESR de Nancy (École Spéciale de Radioélectricité) entre 1981 et 1983. Mais rentrer dans le moule n’était pas mon truc, de plus la privation de liberté qu’imposait ce lycée m’étant insupportable, j’ai abandonné.

J’ai récidivé entre 1985 et 1986 au LTE d’Armentières, où j’ai suivi un cursus de formation professionnelle en électronique et informatique industrielle de type Bac / Bac+2.
Avec un peu de prétention (et de réalisme !), je dirais que j’en savais 4 fois plus en programmation en langage assembleur que le professeur d’informatique !

Le cursus professionnel

Entre 1983 et 1984, on pouvait me croiser en dans un magasin d’électronique appelé HBN Electronic à Nancy.
J’y étais alors un tout jeune vendeur de composants électroniques et d’informatique.

PROGRAMMEUR DE JEU VIDEO :

En 1986 j’ai réalisé "tout seul dans mon coin" mon premier jeu vidéo commercial pour ordinateur Apple II : Pleins Gaz.
Il s’agissait d’un jeu de course d’obstacles en moto qui sera publié par Froggy Software et distribué sur disquettes dans tous les magasins Fnac et revendeurs Apple.

INFORMATICIEN ET ELECTRONICIEN INDUSTRIEL :

Mais ce n’est qu’entre 1987 et 1992 que je me suis vraiment épanoui en tant qu’électronicien et informaticien industriel au sein d’une petite entreprise nommée « ERL » et qui se situait à Lomme dans le Nord de la France.

En compagnie du fondateur de l’entreprise, le regretté Monsieur Hilaire Momal, j’y ai mené à bien 31 projets industriels durant 5 ans.

Mes créations y étaient surtout des calculateurs sur mesure que j’avais baptisé « APM » (Afficheur Programmable Modulaire), et que je réalisais de A à Z : conception, dessins de circuit imprimé en CAO, montage des composants, programmation en assembleur, et installation chez des clients industriels tels : Renault Douai, la Française de Mécanique, La Lainière de Roubaix, etc…

Ma créativité technique et électronique a été à son apogée durant ces années-là, de magnifiques souvenirs.

DIRECTEUR TECHNIQUE - AXIOME - REVENDEUR APPLE :

Fin 1992, avec un associé (Jean-Philippe Bozek) nous créâmes sur l’agglomération Lilloise une petite entreprise de services et de distribution de matériel informatique connu sous l’enseigne Axiome Informatique (B.S.C.).

Partis à deux, nous avons vite grandi : 5, 8, 17… salariés …et même jusque 30 salariés après le rachat en 1998 d’un concurrent nommé MicroData.

Dès 1996 nous étions devenus le plus important revendeur Apple de la région (pour entreprises) et parmi les premiers revendeurs d’ordinateurs PC de marque Compaq.

Au début, j’y étais le seul technicien et technico-commercial, puis naturellement je suis devenu directeur technique en y encadrant une équipe de 5 à 8 techniciens.

En 1996, je me suis éloigné quelques mois de mon entreprise pour réaliser mon premier tour du monde.
Au retour, j’ai commencé à travailler sur un CD-ROM interactif sur mon voyage et qui deviendra deux ans plus tard mon site photoway.com

En 1997, pendant une seconde parenthèse de quelques mois, je me suis également essayé au poste de chef de projet multimédia dans une entreprise grenobloise.
Mais je me suis vite rendu compte que gérer des projets qui n’étaient pas les miens n’était pas ma vocation, alors j’ai repris mon poste de directeur technique chez Axiome.

Fin 1998, un certain manque de créativité et surtout des divergences avec mes associés sur la direction que devait prendre notre entreprise m’amena à quitter Axiome et à revendre une partie de mes parts.

LANCEMENT DE PHOTOWAY.COM PREMIER SITE INTERNET DE PHOTOS DE VOYAGES :

En parallèle, à l’été 1998, j’ai lancé officiellement mon site photoway.com, où je présentais mes photos et récits de voyages.

CREATION D’UNE START-UP DE JEUX VIDEO :

En 1999 - 2000, c’était l’époque des start-up, j’avais soif de créativité et voulais faire converger plusieurs de mes passions et convictions : Apple (avec le retour de Steve Jobs aux commandes), le Mac (avec l’iMac familial), la programmation, la création de jeux vidéo,...

J’ai d’abord travaillé patiemment pendant une année entière sur la réalisation d’un moteur d’animation de jeu vidéo que j’ai écrit en langage C et assembleur PowerPC (le microprocesseur des Macintosh d’alors).
Grâce à son propre langage interne, mon moteur d’animation que j’avais baptisé « DreamWorld Engine », devait me servir de socle technique afin de réaliser plusieurs jeux vidéo.

Au printemps de l’année 2000, et après avoir écrit le début d’un scénario, j’ai réalisé avec l’aide d’un ami graphiste une première maquette de jeu fonctionnelle.
Avec cette maquette et un « business plan » en poche, je suis parti chercher des investisseurs…
En 2-3 mois j’ai réussi à lever des fonds et je fus même primé « Lauréat LMI » (Lille métropole Initiative) pour mon projet.

Ainsi, l’entreprise que j’ai baptisée Macrun, et dédié au jeux vidéo sur Mac, a été créée le 1er septembre 2000 avec mon associé graphiste (Richard Mariencourt), des investisseurs, et l’embauche d’une équipe de 4-5 personnes, dont notamment : Christophe Fitero et Mathieu Caramella.

Equipe Macrun début 2001

Mars 2001 - l'équipe Macrun, de G à D : Richard Soberka, Christophe Fitero, Richard Mariencourt, Mathieu Caramella.


Notre premier jeu d’action, que j’ai nommé Captain Bumper, verra le jour en mai 2001 après un travail acharné de toute l’équipe durant 8 mois. Captain Bumper, était un jeu familial « Fun » et richement coloré, qui connaitra un certain succès auprès de la presse spécialisé Mac et générera quelques milliers de ventes en ligne (une nouveauté à l’époque !).

A l’été 2001, je me suis rendu à New York, au Salon « MacWorld Expo », afin de trouver des distributeurs et des débouchés pour notre jeu…
J’ai réussi ainsi à signer un contrat de distribution avec Casady & Greene, un éditeur Californien, qui commercialisera notre Captain Bumper en boitiers CD ROM sur le sol américain dans divers magasins tel les Walmart.

Malheureusement, après les attentats du 11 septembre 2001 les ventes de Captain Bumper furent divisées par 4 ou 5 et étaient devenues insuffisantes pour financer le développement d’un second jeu, appelé « Djiiran ».

Fin 2002, après l’éclatement de la « bulle Internet » j’ai dû me résoudre à fermer l’entreprise MacRun dont j’étais gérant sans avoir pu finir notre second jeu.

NB : en 2023, et 22 ans après la sortie initiale, j’ai ressorti un Captain Bumper 2.0 !
Il s’agit du même jeu, toujours pour Mac, mais complètement réécrit et mis à jour techniquement et graphiquement, il est désormais vendu par Apple sur le Mac App Store.
Quant à Macrun, ce n’est plus une entreprise mais simplement une marque déposée qui m’appartient.

CO-CREATION D’UNE SOCIETE DE TRAITEMENT DE MEDIAS :

En 2003, avec un copain (Marc Vermant) et un ancien commercial de chez Apple (Gauthier Paris) nous fondâmes l’entreprise Prestimedia.

L’idée était de faire sous-traiter à une équipe en Roumanie des tâches répétitives et fastidieuses tels les détourages d’images.

Mais, une fois de plus je ne me retrouvais pas dans ce travail de supervision d’où toute créativité était absente, j’ai quitté l’aventure au bout de 9 mois et revendu mes parts.

NB : quelques années plus tard, Prestimedia a eu un très beau succès en devenant le leader français du catalogue interactif.

PHOTOGRAPHE PROFESIONEL :

2004 - il était temps de me jeter à corps perdu dans l’une de mes principales passions : la photographie.

D’un côté j’avais mon site photoway.com mis en ligne depuis 1998 et qui avait une belle visibilité, et d’autre part je commençais à vendre de temps en temps mes photographies et à faire des reportages photographiques en entreprises.

Fort de mes compétences informatiques, j’ai d’abord optimisé le référencement de mon site photoway.com afin d’en augmenter l’audience, puis j’y ai rajouté de nouveau reportages de voyages.

Ainsi vers 2004, photoway.com atteignait les 25 000 pages vues par jour, ce qui, grâce à la publicité (régies publicitaires Hi-Media, Adverline, et Google Adsense qui venait d’apparaitre), m’a permis d’avoir de petits revenus non négligeables !

J’ai ainsi continué à m’occuper de mon site, pour atteindre des sommets vers 2009-2011, où photoway.com recevait 11 000 à 13 000 visiteurs uniques par jour et qui lisaient jusque 120 000 pages !!! (oui, par jour !)

Grace à la bonne audience de mon site photoway.com, je touchais des professionnels, agences, etc… en recherche d’images, ce qui me permettais de vendre régulièrement mes photos de voyage.

En parallèle, vers 2006-2007, j’ai développé mes activités de reportages photographiques pour entreprises, d’abord seul, puis à compter de 2009 avec ma partenaire et associée Karine.

Nous avons ainsi créé l’enseigne reportage-photo.com, et réalisé des dizaines de reportages (évènementiel, architecture, portraits, etc..) ...pour des clients de renoms tels : Vinci, GrDF, Groupe Accord, Crédit du Nord, Autorité de Sûreté Nucléaire, EPF NPDC, etc. etc.

En 2011, en marge de mes activités de reportages pour entreprises, j’ai signé un contrat exclusif avec l’Agence Hémis, leader français de la photographie de tourisme.

Depuis lors, Hémis commercialise mes photographies de voyages auprès de clients de renoms tels : Guide du Routard, Guides Michelin, presse spécialisé, livres, etc…
(oui !.. vous avez probablement dû voir mes photos en couverture de certains guides du routard ou guide vert Michelin !)

TROP D’ACTIVITES = DISPERSION :

En 2015, j’ai commis probablement la plus grave erreur professionnelle de ma vie en reprenant la direction à temps partiel de Prestimedia, société que j’avais co-fondé en 2003, mais dont je n’étais plus actionnaire.

Gérer des tas de problèmes administratifs, juridiques, et humains qui ne m’incombaient pas… tout en continuant en parallèle mon activité de photographe... tout cela m’a mené droit dans le mur : stress, surmenage, épuisement, santé défaillante... après 18 mois j’ai jeté l’éponge.

Ainsi, à compter de 2017 j’ai dû calmer la frénésie de mes activités professionnelles car ma santé était en jeu. Heureusement je continue à percevoir quelques droits d’auteurs sur mes ventes d’images par l’agence Hémis.

Depuis je continue à m’occuper de mes propres affaires avec calme et sérénité et ne réalise que très rarement des reportages.

En 2023, j’ai même recréé une nouvelle société et ressorti mon ancien jeu vidéo : Captain Bumper 2.0 !

Famille

Les gens qui m’ont croisé avec mon sac à dos à l’autre bout du monde, avaient peine à croire que je puisse avoir des enfants...

Et bien si !... Aujourd’hui, devenus de jeunes adultes, mes enfants Claire et Antoine sont l’essence de ma vie !

Anecdotes

TOUR DU MONDE :

J’ai fait deux tours de mondes, l’un en 1996 en partant vers l’Est, et l’autre en 2006 en partant vers l’Ouest.

Dans le premier tour du monde, en franchissant la « ligne de changement de date » située dans le pacifique, j’aurais vécu la même journée deux fois !

A l’inverse, en partant vers l’Ouest dans mon second tour du monde, il y une journée que je n’aurais jamais vécu !

Richard Soberka - Tour du Monde 1996

3 mai 1996 - Le sommet de mon premier tour du monde, et le sommet d'Ayers Rock en Australie !

CARTES POSTALES :

Depuis 2007, j’ai réalisé des séries de photographies de la ville de Lille pour le compte des Éditions Editor, afin de produire des cartes postales.

Depuis lors, près d’un tiers des cartes postales vendues à Lille, au Furet du Nord, chez les buralistes et dans les boutiques de souvenirs, sont composées à partir de mes photos !

Par la suite, j’ai fait de même pour d’autres villes au nord de Paris : Amiens, Laon, Arras, Le Touquet, Calais, Valenciennes, etc. Depuis 2016, il y a même des « magnets ».

Regardez au dos des cartes postales de Lille toujours en vente aujourd’hui. Si elles sont éditées par les Éditions Editor, vous y verrez probablement : © R. Soberka - www.photoway.com.

En tout, les Éditions Editor ont produit plus d’une centaine de cartes postales différentes à partir de mes photos !

Rien qu’au Furet du Nord à Lille, il se vend jusqu'à 80 000 de « mes cartes postales » par an !


Cartes postales de Lille par Richard Soberka

Exemples de cartes de postales de Lille !

CINEMA :

J’ai été figurant dans le film « To Kill a Priest » (ou « Le Complot » en français) d’Agnieszka Holland avec Christophe Lambert, Ed Harris, Tim Roth et sorti en salles en 1988.

Ma figuration a été somme toute modeste, on m’aperçoit au début du film (à 7 min 20 sec) me faire embarquer violemment par la police après le passage d’un char d‘assaut.

Le tournage a eu lieu à Roubaix en novembre 1987, et a duré toute la nuit pour au produire au final que 3 ou 4 plans de quelques dizaines de secondes !

Ce fut cependant une expérience enrichissante qui m’a permis de mieux comprendre une réalité du cinéma : Il faut de la patience !

En effet, le tournage en extérieur des scènes d’action qui ne durent dans le film que 3 ou 4 minutes...
a pris en tout 8 heures, toute une nuit, car nous avons recommencé chaque scène 8 ou 9 fois !


Richard Soberka figurant dans le film Le Complot

Roubaix, novembre 1987, sur le Tournage du film "Le Complot" avec vêtements et chapka de figuration !
(et les pieds gelées toute la nuits dans de la fausse neige carbonique !)

MUSIQUE :

En 1983 avec des copains, nous avons créé un groupe de Rock baptisé Dioxine.

J’avais trouvé le nom du groupe en référence à la catastrophe de Seveso de 1976 où un produit toxique, la Dioxine, s’était échappé.

Après quelques reprises des Clash ou des Rolling Stones, des Stocks, nous avons créé nos propres compositions dans un style plutôt rock sudiste.

N’étant pas un grand musicien, je m’occupais surtout de la technique et du mixage, cependant sur certains morceaux je jouais quelques notes sur un synthétiseur Korg MS-20 et il m’arrivait même de prendre la basse ou la batterie en l’absence de certains copains !

J’adorais les émotions procurées par le processus de création en commun, cette sensation de faire quelque chose « ensemble » c’était une expérience absolument géniale !

Concert Dioxine Laxou 1984

Concert de Dioxine le 23 juin 1984 - Laxou Champ le Boeuf, avec :
Bruno (basse), Olivier (chant), Serge (guitare), moi (synthé - mixage), Pierre (guitare), Philippe (batterie)

CHATS :

Je suis un adorateur des chats !

En les observant, j‘ai appris à comprendre leur état d’esprit de chaque instant.

J’admire leur manière d’être, leur autonomie, leur liberté, et parfois même leur détachement.

De l’âge de 8 à 21 ans, j’ai été accompagné dans ma vie par Kity une petite femelle tigrée que j’ai trouvée dans un buisson alors qu’elle n’avait que 3 ou 4 semaines.

Pour l’anecdote : un jour, lorsque j’avais 9 ans environ, le chien d’une voisine, un « bulldog », s’est jeté sur moi...
En un éclair, Kity, a fendu la pelouse qui nous séparait d’une vingtaine de mètres, et bondi sur le chien qui m’attaquait.
Dans un tourbillon digne d’un dessin animée, et avec une violence inouïe, Kity lacéra la gueule du Bulldog qui dû battre en retraite, il était sonné, KO !
Il y eu du sang partout sur le chemin, le Bulldog garda de nombreuses cicatrices mais ne m’attaqua plus jamais.

Je ne sais pas si tous les chats auraient défendu leur jeune maitre, mais j’avais une relation particulière avec Kity.

Mon chat Kit en 1985

Kity en 1985, âgée de 11 ans… elle disparut 2 ans plus tard.

PEOPLE :

Dans mon métier de photographe professionnel de reportage, j’ai été amené à croiser quelques célébrités, surtout des journalistes et politiques, tels : Stéphane Berne, Xavier Bertrand, Jean-Pierre Foucault, Marine Le Pen, François Baroin, Eric Jean-Jean, Elisabeth Martichou, etc…

Il est toujours enrichissant de voir comment des personnages publics sont dans la réalité...

De toutes ces personnes rencontrées, c’est la journaliste Marie Drucker qui m’a le plus marqué par le détachement de son égo et par la beauté de son âme.

Par ailleurs, dans un cadre plus informatique, j’ai eu la chance de rencontrer Jordan Mechner (créateur de la série de jeux « Prince of Persia » ou encore Karateka, écrivain, dessinateur, etc…) un artiste New-Yorkais complet.


TECHNIQUE :

En 1989, j’ai conçu et réalisé à titre personnel et pour le compte du Metro de Lille (TCC à l’époque), un rack de commande et d’interface IEEE-448 que j’ai baptisé IRX, et qui servait à piloter des magnétophones professionnels Revox.

Un ami, Michel Pollet, réalisa le logiciel de pilotage et qui permettait également de numériser et de diffuser des messages audios depuis un ordinateur Macintosh II CX.

Ainsi, si vous avez pris le Metro à Lille entre 1989 et 1998, les messages audio et musiques qui étaient diffusées dans les stations étaient pilotés par mon matériel électronique !


TIR :

Vers l’Age de 12 ans j’ai réussi à convaincre mes parents de m’offrir un pistolet à air comprimé semi-automatique (une réplique de Colt 45 M1911) à double armement mécanique pouvant tirer des billes en acier ou des plombs de 4,5mm.

J’ai passé ainsi de nombreux mercredis à m’entrainer à faire du tir sur cibles, à descendre des bouteilles dans un terrain vague et à manier mon colt avec agilité !

Par la suite j’ai eu également une carabine à air comprimé, une B3 chinoise, d’une puissance folle : je pouvais transpercer des planches en bois, et faire des « cartons » sur des cibles de 14x14 cm à une distance de 50 mètres !

Un jour de juin 1979 il y eu une compétition régionale de tir à la carabine à air comprimé, dans un club Ardennais.

Bien que ne faisant pas parti du club je fu invité par un membre...

Moi, qui n’avait jamais mis les pieds dans un stand de tir je suis arrivé 1er exæquo dans la catégorie juniors (je n’avais que 13 ans) et j’ai eu ma photo dans le journal !

Richard Soberka compétition régionale de tir 1979